Gamin, le Baudet du Poitou, roi de la piste de notre compagnie

Né en 2002 à l’Asinerie du Baudet de Dampierre sur Boutonne, Gamin, fier Baudet du Poitou de 500 kg, mène depuis 11 ans la vie d’artiste. Il donne son nom à la compagnie du Cirque du Gamin.

Gamin a vu le jour en avril 2002 au sein de l’Asinerie en charge de la sauvegarde du Baudet du Poitou à Dampierre sur Boutonne.

Frank JOLLY, en quittant le Cirque à l’Ancienne Alexis Grüss et son Baudet « Favori », gardait le désir de trouver à son tour sa perle poilue poitevine ! Ils se sont effectivement bien trouvés, dans le parc de l’asinerie : Gamin, pas plus haut qu’1 mètre, petits sabots vernis et jolie toison marron bouclée. A force de complicité, de caresses, de proximité quotidienne, un lien unique les relie. S’en suivent les années d’apprentissage : pas de dressage à proprement parler, non, mais une écoute de tous les instants, une attention particulière à ce que Gamin aime faire, son énergie, son jeu, son calme et ses moments de folie.

En 2004, il fait ses débuts devant les spectateurs dans le spectacle collectif « Le Baltringue Circus » à Châteauroux, sous le chapiteau du Champ des Toiles monté au lycée agricole.
Agrémenté de quelques figures techniques apprises à force de patience et de jeux (s’asseoir, aller chercher un objet, se coucher, pousser de sa tête son maître, monter sur un tabouret…), la compagnie lui écrit son premier rôle fin 2004 : il sera le baudet du « Commis ». Face à ce personnage burlesque et poétique, c’est Gamin qui mène la danse, transformant ce grand clown longiligne en écuyère loufoque et soumise à ses caprices ! Suivront « Le Gamin », « Ze Guinguette Family Circus », « LeS Commis », « Queue de Poisson » puis « Pied de Nez » : à chaque fois, notre fier baudet du Poitou incarne un « personnage », donne sa réplique, changeant de rythme, d’humeur, en fonction du spectacle dans lequel il apparaît.

Depuis 11 ans, Gamin a multiplié les rencontres et a partagé « sa » piste avec ses compagnons humains, canins, furets, se réservant presque à chacune de ses apparitions la part belle d’yeux écarquillés devant ses 500kg de bonhommie, de poils et de facéties. Nous donnant son nom, ce compagnon, représentant d’une espèce longtemps en danger, longtemps méprisée face à son noble double, le cheval, est devenu le symbole de notre travail par son humilité, sa robustesse, sa générosité en piste et… son mauvais caractère !