DAVAÏ

« Davaï » signifie « vas-y », « salut », « à plus » en langue slave. Cette expression était courante dans les cirques anciens traditionnels du fait de la présence en nombre des commis, charpentiers, mécaniciens, manutentionnaires et artistes d’origine slave.

Cette courte histoire poétique et tendre raconte le parcours de deux personnages sur le chemin de la liberté. Pour s’envoler, pour partir, pour grandir, il faut oser, lâcher prise, prendre des risques. Entre humour et tendresse, jonglage et équilibre, trompette et accordéon, cette fabulette, l’air de rien, promet une sacrée aventure ! Un lit, un clown s’ennuie, l’autre se trouve bien aise. Au loin, un arbre, brillant et inaccessible et un troisième clown, si fier de ses chaussures qui lui permettent de parcourir le monde.

Ils sont au chaud, à l’abri, dans le nid. Mais quand on grandit, on a la bougeotte, on a des envies… alors c’est le grand saut vers l’inconnu car un jour, il faut bien s’envoler.

Nous voulons raconter une promesse d’envol, un apprentissage de la liberté. Être libre n’est pas donné d’emblée. Voler de ses propres ailes effraie, questionne et tarabuste notre confort. Le premier prix à payer pour s’envoler c’est accepter le risque : le risque du départ, le risque de tomber, le risque de lâcher ce que l’on connaît. Il nous semble que ces questionnements se diffusent sur toute notre vie d’humain. Du risque et du désir, une peur et un appel : voilà un sacré moteur à histoire !

Comme une photo imaginaire calée tout au fond de nos têtes, il y a un livre et une chanson. « Nénègle sur la montagne », de Benoît Charlat, est un album jeunesse dessiné. Pour s’envoler du haut de la montagne sans tomber à pic, le petit Nénègle doit accepter de laisser tomber sa tétine, son doudou, son jouet etc… « Pars » de Jacques Higelin, invite au départ solitaire serein. Serein car l’autre,le compagnon, l’ami, est là, qui veille, de loin. Tous deux nous accompagnent dans le cheminement vers « DavaÏ ».

Une bibliographie jeunesse (de 1 ans à 10 ans) est proposée à la demande pour poursuivre les lectures et les imaginaires.

 

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JUSTE UN P'TIT BOUT DE CIRQUE

Au départ, il y a les rues, les chemins, les caves, les lampadaires des festivals de rues et des déambulations. Au départ, il y a le grand amour du cirque et de son histoire, de ses épopées, de ses blessures, de ses succès. Comment concilier le respect aux gueules cassées de la rue et l’amour des paillettes des grands cirques historiques ?Nous voulons raconter la possibilité du rêve dans la misère et l’immense solitude de deux clowns abandonnés.
Deux silhouettes approchent : Nouche et Bibelot, vagabonds amoureux, étoiles du cirque tombées sous un lampadaire. Entre la faim et l’errance, l’amour du chapiteau brille encore dans leurs yeux. Il a le ventre vide, elle a fui dans ses rêves. Alors, de leur campement de fortune, un petit bout de cirque naît sous nos yeux. A l’occasion d’une nuit sous un lampadaire et d’un livre d’histoires, les clowns déchus vont se prendre à rêver de retourner en piste. Seulement, les corps sont fatigués et les esprits divagants…jonglage de pomme de terre, funambule de pacotille mais vrai amour de clowns et de cirque, illustrés par deux textes inspirés des biographies de Fratellini et de Fellini.
De l’arrivée du convoi à la naissance de la piste, d’une bulle d’acier plus légère que le savon à un air de concertina, du trapèze virevoltant au vieux livre rempli de mémoire, ils racontent leur épopée : celle du cirque. »

SPECTACLE INTÉGRÉ AU DISPOSITIF THÉÂTRE AU COLLEGE CHARENTE MARITIME

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LA MALLABOULE

Comment s’adresser aux tout petits spectateurs ? Comment être une éventuelle première fois, dans le regard d’un tout jeune enfant, qui a tant de rencontres culturelles à vivre devant lui ? Il n’était pas question de donner dans le « prêt-à-créer » des tout petits, ni d’aller contre les conseils avisés des professionnelles de la petite enfance qui nous ont accompagné, ni de payer le prix de l’ennui des parents contre le plaisir des petits.
Au départ, on ne voit qu’une malle, toute rouge, toute simple, rien qui ne retienne vraiment l’attention. C’est d’ailleurs ce que semble penser le grand monsieur perché sur sa boule blanche. Seulement, voilà, plus il s’approche, plus il est curieux. Et quand il l’ouvre, c’est une pluie de balles et de boules blanches. Soudain, une main, douce, qui offre balles, anneaux… Qui se cache derrière tout cela ?

Le souffle du concertina vous le dira en donnant vie à la poupée taquine. Après la rencontre, il faut se séduire, prêter, accepter, partager. L’histoire prend une patte d’oie : d’un côté pour les tout petits en version plus courte, de l’autre, pour les un peu plus grands, on prend plus notre temps…il en faut pour tous, forcément ! Pas à pas, chacun cherche l’autre : offrande de foulards légers, jonglages emmêlés, bulle de métal et timidité.

Ce jeu de séduction amènera nos deux personnages muets à un fameux baiser !

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JOHN LETHON ET OLGA PATTERSON

La compagnie est née de la complicité entre Gamin, baudet du Poitou fondateur de la piste et son humain. Après plusieurs créations exclusivement humaines, il était temps de retisser ce lien avec le monde animal. Mais pour le jeu partagé entre eux et nous, les temps sont houleux, les passions exacerbées et la prudence de mise… Soyons malins, soyons mutins, autorisons-nous une pincée d’espièglerie. Alors, pas de poils ni de plumes, ni braiment ni aboiement : il s’agira d’illusion, de chimères et de coquilles : l’huître sera notre star !

Notre nouvelle histoire sera foutraque, absurde, loufoque : ce sera une farce, faite de bric et de broc, de bouts de scotch et de bricolage, avec ce que le confinement a bien voulu nous laisser sous la main. Mais, cette contrainte de bouts de ficelles, nous la connaissons bien ! Dans l’atelier, trainent : une structure de ferraille, une roue de vélo, un vieux parapluie. Au fil des semaines, ils deviennent castelet, catapulte, manège. Nos tendeurs sont des effets spéciaux et nos huîtres vides, des ours, que nous « enfourchons » avec gourmandise !

John Lethon est un fameux montreur d’animaux. John Lethon est un bricoleur épatant. D’après lui.

Il arrive avec une idée unique, sensationnelle, mirifique : il sera dresseur d’huîtres ! Dans un écrin de pacotille, de confetti et de velours, il s’apprête au frisson du monde sauvage et à l’appel du large.

Et il y a Olga Patterson. Parfois enjouée, jamais godiche ; souvent pataude, toujours aidante, elle assiste le grand homme comme elle peut et va mettre un peu de sel, ou plutôt un trait de citron où il ne faut pas.

Du lancer de couteaux dérisoire au jonglage désopilant, du dressage en quasi liberté à l’envolée acrobatique, le brave couple, bourré de bonnes intentions et de rêves sincères, va tenir son spectacle à bout de bras, coûte que coûte : un duo farfelu plein d’enthousiasme, 5 citrons, 1 verre de vin blanc et quelques huîtres talentueuses… c’est la promesse d’une petite balade ensemble en pleine absurdité clownesque.

 

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